En l’absence du titulaire de la charge (excusé), Olivier Lhoir officie comme responsable du protocole.
Il salue tous les convives et remercie nos invités de leur présence.
Nos hôtes:
du RC Mons Silex: Patrick Budzinski et Marc Szczerbak
du RC Saint-Ghislain: Luc De Smet et sa compagne Christine, Jacques Jadoul et son épouse Annie, Serge Kestermans et son épouse Michèle et Jean-Paul Lienard (Président élu) et son épouse Annick
du RC Dour-Quiévrain-Haut-Pays: Jean-Pierre Mauroy et son épouse Anne et Michel Fauquet et son épouse
Ensuite, Olivier cède la parole à notre président.
Étienne Gilbart souligne d’emblée le paradoxe de la situation: il se passe les pouvoirs à lui-même en quelque sorte.
Il fera de "l’homme" le fil conducteur de cet exposé.
La tradition voudrait que soit prononcés deux discours: un de sortie, peut-être avec des regrets de "n'avoir pas fait" et un autre enthousiaste de "vouloir faire". Ce qui n'est pas le cas cette année.
Il s’en tient à un seul discours articulé en trois phases:
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Il survole les nombreux événements-conférences ayant émaillés cette dernière année rotarienne 2015-2016. Il en remémore à tous le fil conducteur: ces lieux montois imprégnés d'Histoire tant religieuse, scientifique, sociale que de savoir et de mémoire ;
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Il relit ensuite le message de notre concert du mois de novembre en insistant sur le rôle de la gouvernance et du "système" rotarien: tourner pour évoluer.
Une parenthèse sur le "Sablier", source de blagues mais aussi de pensées ;
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Il s'attarde par la suite sur le Principe de Gouvernance.
Remontant dans le temps jusqu’à l’époque romaine: Gouvernance sénatoriale, avec triumvirat puis un César. Il évoque l’institution de la dictature, pouvoir absolu confié à un seul homme mais… pour un temps déterminé et conçue pour sortir du cas d'une situation par trop complexe.
Après un détour par le Moyen Âge: système de baronnie où chacun est "maître" de son petit domaine, il passe rapidement à notre Belgique fédérale, faite globalement d'une majorité comprenant des minorités ou encore de minorités majoritaires dans leur région. Ah! La loi de la majorité!
Quant à la gouvernance d'associations, il termine par celle des ASBL.: Souveraineté de l'Assemblée Générale déléguant la gestion à un Conseil d'Administration qui désigne en son sein un Président. Celui-ci assure et assume le quotidien par devers lui, redevable envers son conseil et où aucun d'autre que lui ne peut seul engager l'association.
Mais revenant au contexte d'un Rotary Club, il dit: "Etre président d'un Rotary Club, c'est agir dans l'intérêt de tous, mais surtout être au service de cette Majorité Silencieuse qui, discrète, oeuvre pour les buts du Rotary International... Il est temps que je la rejoigne pour la servir et que je me taise..." sic.
Sur ces derniers mots, Étienne nous souhaite bon appétit.
En fin de repas, Philippe Mutsaarts tient à remercier au nom du club Étienne pour cette année de présidence.